Le président de la République est satisfait de votre collaboration, est-ce-que le référendum 2016 sera votre dernier campagne ou allez-vous continuer à faire de la politique ?
Dieu seul le sait. C’est quoi la dernière campagne ? Il y’a que Dieu qui décide. Je partage le même parti politique que mon ainé Madieyna Diouf. Il est encore actif. Pourtant, il est mon ainé à l’Université ; dans la vie professionnelle car il a été fonctionnaire avant moi. Nous sommes plus d’attaque que jamais. Nous ne renonçons pas à l’action que nous avons conçue et que nous essayons de mener au service de notre pays. Je vais continuer à faire de la politique jusqu’au moment où il me restera un dernier souffle. Je ne peux pas vous dire que je pars. Non ! Par contre, nous sommes fiers de voir qu’une jeune génération de leaders dont Macky Sall est le prototype expressif et total, est en train de prendre la relève de la gestion des responsabilités de notre pays. Etant dans le même camp que lui, nous allons l’aider et l’accompagner sans prendre poste frontal, ce qui n’est pas d’ailleurs nécessaire. Il me reste encore un minimum d’énergie et je vais continuer à servir mon pays. Je ne me retire donc pas de la vie politique. Mieux, je ne démissionne pas non plus parce que je ne veux que l’on me mette dans un état d’hibernation, et congélateur de vieux politiciens. Nous restons ce que nous sommes. Nous allons continuer à travailler pour épauler le président de la République. Quand, je parle de retrait politique, ce n’est pas retrait ni physique ou professionnel. Nous encourageons les jeunes. Parce que tant qu’il y’aura des jeunes politiciens de qualité comme le président Macky Sall qui respectent l’éthique et la morale, nous serons à côté d’eux sans rien leur demander.
Vous avez magnifié les qualités du président Macky Sall en tant que jeune leader politicien pourtant vous avez formé des jeunes comme Malick Gakou qui ont aussi de la valeur, quelle appréciation faites-vous du travail qu’il mène pour conquérir le Sénégal ?
Je ne parlerai de quoi que soit. Cependant, des jeunes leaders comme Serigne Mbaye Thiam, Aliou Kébé, Babacar Sow, entre autres, quand nous les voyons à nos côtés, nous sommes rassurés. Nous sommes rassurés et fier parce que ces jeunes sont de vrais patriotes et des citoyens qui ont atteint la maturité adulte dans la direction d’une nation en tant qu’hommes et femmes d’Etat de manière précoce mais utile. C’est la raison pour laquelle, encore une fois, nous ne faisons pas de comparaison parce que Dieu dote des citoyens de chaque pays d’un certain nombre de qualité qui distinct les uns par rapport aux autres. Etant donné que le principe de base, c’est la liberté du choix de chaque individu, c’est-à-dire ce qu’il doit considérer comme le meilleur choix politique. Nous respectons tous les choix. Cependant, nous exigeons, en échange, que nos choix soient respectés. Nous sommes avec des jeunes engagés et qui a des ambitions pour le Sénégal .Je ne parlerai pas des gens qui ne m’intéressent pas. Je suis avec ceux qui travaillent pour le développement du Sénégal.
Vous êtes un ancien socialistes, quelle appréciation faites-vous de la situation qui prévaut aujourd’hui le PS?
Je n’ai jamais cessé d’être socialiste pour devenir un ancien. Je suis un socialiste. Je ne suis ni ancien ni ex- socialiste. Je suis encore plus qu’avant-hier et hier socialiste(PS) à une histoire. Une histoire faite de gloire et de hauts faits. Il a construit le Sénégal. C’est sur la base du régime du Parti Socialiste et sous la direction du président Léopold Sedar Senghor que l’on parle d’un Sénégal admiré, respecté et libre. Il y’a une continuité linéaire. Je suis fier de cette continuité. Aujourd’hui, j’y prends pars à cette continuité. Je suis fier de ce qui s’est passé. Les mécontents ne tueront pas le PS ; On ne tue pas une cathédrale. Les pierres peuvent tomber mais la cathédrale gardera toujours la flèche qui sera aperçue. On s’appuiera sur cette flèche pour refaire les images. Je n’envisage pas la fin du Ps. Il ne pourra pas avoir des problèmes dans cette grande formation politique. Le Ps continuera de vivre de ce qu’il a déjà vécu avec les personnes qui le portent et qui lui l’énergie de fonctionner. Ne pensons pas que ce parti va mourir. Il est plus fort que l’on ne le pense. Je suis socialiste du sang. Je soutien le Ps dans ce qui, se passe actuellement. Le jour de l’incident à la maison du Ps, j’ai appelé Ousmane Tanor Dieng pour lui dire : « je suis solidaire avec toi. Je t’encourage ». Encore une fois, ne parlez pas d’ancien, je suis socialiste souligne à nouveau Moustapha Niass.